À la suite des Trophées de l’Assurance, Christophe Emprin a partagé sa vison sur les transformations en cours dans le domaine des centres de gestion de l’assurance. Interview pour le magazine Dessine-moi l’Assurance.

Le rôle du back office dans le secteur de l’assurance a-t-il évolué significativement ?

Tout d’abord, redisons que la fonction première du back office est de gérer les contrats d’assurance de la compagnie, c’est-à-dire d’enregistrer et d’effectuer les opérations issues de demandes de clients, ou de traitements ayant des impacts sur l’ensemble du portefeuille. En posant cette définition, nous percevons bien les évolutions des missions de ce back office au cours des années. En premier lieu, parce que l’assuré des années 80 est devenu le client des années 2000. Cela peut paraître anecdotique mais c’est une mue majeure du monde de l’assurance, ayant désormais pris la mesure de son rôle d’industrie de services. Dès lors, toutes les fonctions, et en particulier celles de la gestion des contrats ont évolué vers ces principes de clients et de services. C’est la raison pour laquelle, personnelle-ment, je suis de moins en moins à l’aise avec le terme de back office : un organe de la compagnie œuvrant en coulisse, « caché » derrière les fonctions régaliennes et de commerce, terme qui aujourd’hui ne me semble plus adapté aux responsabilités et les diversités de missions qu’il recouvre. Voir plus